Mes lectures #18 : Fleur de cimetière de David Bell

Tom et Abby Stuart avaient tout pour être heureux : un mariage parfait,
une vie confortable et une merveilleuse petite fille de douze ans,
Caitlin. Jusqu’à ce que Caitlin disparaisse sans laisser de traces.
Pendant un temps, le couple s’accroche à tous les espoirs, toutes les
fausses pistes, mais cette vaine attente et le poids de la culpabilité
finissent par avoir raison de leur union.
Quatre ans plus tard, au lendemain des funérailles organisées en sa
mémoire, Caitlin réapparaît – sale, hirsute, étrangement calme. La jeune
fille refuse d’expliquer ce qui lui est arrivé. Et lorsque la police
arrête un suspect lié à l’affaire, Caitlin refuse de témoigner contre
lui, laissant les Stuart face à une seule alternative : abandonner
l’espoir que justice soit faite ou prendre les choses en main. Tom se
lance dans une quête obsessionnelle de la vérité, mais rien de ce qu’il a
vécu jusqu’alors ne l’a préparé à ce qu’il est sur le point de
découvrir.
Savez-vous réellement qui sont vos enfants ? Croyez-vous sincèrement
pouvoir les protéger ? Êtes-vous vraiment ce qu’il y a de mieux pour eux
? Avec ce premier roman, David Bell signe un suspense psychologique
implacable en forme de huis clos familial et s’affirme d’emblée comme un
maître du polar en chambre froide.

Bon, le synopsis ne me laisse pas beaucoup de marge pour vous raconter moi-même le résumé de l’histoire ^^ Tout est dit ! Du coup, pour une fois je vais passer directement à l’avis en lui-même. Je ne connaissais pas l’auteur David Bell.
J’ai été agréablement surprise par ce polar aux airs d’histoire de famille. Le sujet abordé : la perte d’un enfant et son retour inespéré, n’a jamais été abordé dans mes autres lectures, du coup j’ai été interpellée par l’histoire qui nous plonge au cœur d’un drame familial. En effet, un enfant qui disparaît et est retrouvé, n’est plus celui que l’on a perdu… Alors quand en plus cet enfant refuse de dénoncer son bourreau, difficile de reconstruire une famille et une unité. Les questions sans réponses s’accumulent… “Qu’a-t-on fait à ma fille ?”, “Pourquoi ne veut-elle pas revenir chez nous, comme avant”, “Faut-il que je la laisse repartir ?” Sans compter sur la violence quotidienne qui est habilement installée dans la petite ville de cette famille déchirée. Une mère qui se réfugie dans la religion, un père qui se pose des questions, une fille traumatisée…
Petit bémol de mon côté, j’ai trouvé le début de l’histoire assez long. C’est surtout lorsque Caitlin est retrouvée que l’on commence à avoir hâte de connaître la suite. Enfin à part ce bémol, rien à redire ! On se retrouve dans un polar psychologique et pas dans un thriller sanglant, mais ça change et ça fait du bien. Je pense que je relirai du David Bell sans problème !
Merci La vie vue de mes lunettes 😉