Mes lectures #59 : La femme en vert d’Arnaldur Indridason
Après La cité des jarres, il était grand temps de me plonger dans un des livres les plus primé de l’auteur Anraldur Indridason : La femme en vert.
Synopsis officiel :
soixante ans par le commissaire et son équipe. De qui s’agit-il ?
Pourquoi l’avoir enterré là ? Au même moment, Erlendur apprend que sa
fille est plongée dans le coma à l’hôpital. Pour la soulager, sur les
conseils du médecin, il lui raconte son enfance de petit paysan et la
quête de vérité qui l’anime… Entre les événements du passé et ceux du
présent, comment nouer les fils d’une enquête bien mystérieuse ?
Lorsqu’un squelette est retrouvé dans la banlieue de Reykjavik, Erlendur et son équipe sont mis sur l’enquête. D’où et de quand provient ce squelette ? Visiblement la réponse n’est pas aisée. L’équipe d’Erlendur vont se plonger dans le passé afin de comprendre comment cette découverte macabre s’est produite et il semblerait que le passé devra également être déterré pour venir à bout de l’énigme.
Ici, l’auteur nous fait navigue entre le présent tourmenté du commissaire à cause de sa fille et de l’enquête qu’il mène, et entre le passé avec l’histoire d’une famille dont le père est violent. J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur entre passé et présent. On navigue facilement dans l’histoire et le mystère autour de l’enquête “présente” se dévoile peu à peu, sans en dire trop tout de suite mais en laissant le lecteur imaginer, se tromper etc. pendant tout le roman. C’est un polar qui m’a tenu en halène alors que finalement, tout tourne autour d’un squelette retrouvé par hasard après plusieurs année sous terre ! C’est là que l’écriture est pour moi réussie. Je préfère d’habitude les thriller un peu plus macabre. Ici, pas de sang ou de vieux cadavres pourrissant. Le froid islandais fait son effet et on s’accroche aux personnages qui nous donnent envie de savoir la fin mot de l’histoire !